La croissance économique désigne l'augmentation du produit intérieur brut PIB) sur une période d'un an. Selon l'utilisation qui est faite des facteurs de production (le capital et le travail), la croissance économique peut être soit intensive, soit extensive :
- la croissance intensive : elle désigne une utilisation plus efficace des facteurs de production, elle repose alors sur les gains de productivité et les rendements d'échelle sont croissants ;
- la croissance extensive : elle renvoie à une croissance proportionnelle à l'augmentation de la quantité de facteurs de production utilisés, elle repose alors sur une croissance du capital et du travail utilisée et les rendements d'échelle sont constants (l'échelle a un impact nul sur l'efficacité de la production).
L'un des premiers facteurs de la croissance est le travail. Il est possible donc d'augmenter les niveaux de croissance économique en augmentant la population active (la population au travail). Il faut cependant que la durée de travail reste constante. De fait, la baisse du temps de travail peut venir contrebalancer l'augmentation du nombre d'actifs, l'effet sur la croissance étant alors nul. Or c'est justement le phénomène que l'on observe en France où le volume total de travail fourni par la population active a diminué d'un tiers durant le XXe siècle. On peut noter cependant que dans le cadre de la stratégie de Lisbonne, l'Union européenne s'est fixée comme objectif de faire passer son taux d'emploi à 70% (ce qui suppose un accroissement du taux d'emploi des femmes et des seniors).
La véritable croissance du facteur travail s'est faite de manière intensive. La productivité horaire du travail a été multipliée par 16 entre 1896 et 1996. Cette croissance s'explique par une amélioration de l'organisation du travail, mais aussi par une hausse du stock de capital humain. Dans « Investment in human capital » (1961), Théodore Schultz fait valoir que les connaissances et les compétences sont une forme de capital et que ce capital est le produit d'un « investissement volontaire ». Il montre alors qu'il existe un lien entre la croissance des pays occidentaux et l'investissement dans le capital humain, notamment dans l'éducation. Quelques années plus tard, Gary Becker dans Human Capital, A Theoretical and Empirical Analysis (1964), reprend à Schultz le concept de « capital humain » et le définit comme un stock de ressources productives incorporées aux individus eux-mêmes, constitué d'éléments aussi divers que le niveau d'éducation, de formation et d'expérience professionnelle, l'état de santé ou la connaissance du système économique. En d'autres termes, toute forme d'activité susceptible d'affecter ce stock (poursuivre ses études, se soigner, etc.) est définie comme un investissement en capital humain. Du point de vue de ces économistes, l'élévation du niveau de formation constitue une source durable de la croissance d'autant plus intéressante que l'augmentation du stock de capital humain est un processus cumulatif : lorsque des savoirs de base sont assimilés, il est ensuite plus aisé d'acquérir de nouvelles connaissances.
L'autre facteur de croissance est le capital. L'augmentation du stock de capital, c'est-à-dire l'investissement, permet d'assurer une croissance durable. Comme le travail, le capital peut croître d'une façon extensive, ou bien d'une façon intensive. Dans le cas d'une croissance extensive, l'augmentation du capital peut se traduire par l'achat de nouvelles machines, ce qui a pour effet de moderniser le stock de capital existant ou bien par l'achat de davantage de matières premières (consommations intermédiaires). Dans le cas d'une croissance intensive, il s'agit d'une substitution du capital au travail. Des machines plus performantes permettent de remplacer le travail réalisé par l'homme se qui conduit à un accroissement de l'intensité capitalistique (le volume de capital par travailleur).
Que ce soit dans l'accroissement du facteur travail ou dans l'accroissement du facteur capital, la croissance économique intensive fait appel à une variable particulièrement précieuse : le progrès technique. Le progrès technique désigne une amélioration qualitative des facteurs de production eux-mêmes (innovations techniques) ou de leur utilisation (innovations organisationnelles telles que le taylorisme par exemple). Le progrès technique améliore la productivité globale des facteurs (PGF), c'est-à-dire le rapport entre la production et le volume total de facteurs utilisé. Pour les néo-classiques, la PGF mesure l'accroissement de richesse qui n'est pas expliqué par l'accroissement des facteurs de production. Elle intervient donc comme un troisième facteur. Selon cette approche (le modèle de Solow), mise au point par Robert Solow dans « A Contribution to the Theory of Economic Growth » (1957), le progrès technique est exogène, il est un donné telle une « manne tombée du ciel », qui met en évidence que la croissance vient du progrès technique, mais qui n'explique pas pourquoi.
Dans « Increasing Returns and Long Run Growth » (1986), Paul Romer met au point une théorie de la croissance endogène qui a pour objet d'expliquer la croissance économique à partir de processus et de décisions microéconomiques. Selon lui, la croissance repose sur les investissements en R&D. La R&D permet des découvertes qui bénéficient à l'ensemble des agents économiques du fait des externalités positives qu'elle génère. D'autres auteurs, dans un cadre d'analyse micro-économique vont insister sur les variables endogènes du progrès technique : Robert Lucas (« On the mechanics of economic development », 1988) met en avant l'accumulation du capital humain et Robert Barro (« Party politics of growth », 1994) souligne le rôle positif des investissements publics lorsque ceux-ci restent toutefois dans des budgets équilibrés (selon Barro, l'Etat est inefficace pour agir sur la conjoncture économique au moyen du déficit public, mais son action peut dégager des externalités positives à condition qu'elles compensent l'impact négatif des prélèvements obligatoires sur l'activité économique notamment en aidant la recherche fondamentale et en adoptant une approche favorable à l'existence de monopoles dans les secteurs à forte croissance).
Cette approche néo-classique dite des modèles de croissance endogène favorise paradoxalement un retour de l'Etat, notamment dans les secteurs clefs pour la croissance. A titre d'exemple, la stratégie de Lisbonne s'est donné comme objectif de faire de l'Europe « l'économie de la connaissance la plus compétitive du monde » notamment en faisant passer le ratio de dépenses de R&D sur PIB à 3% (contre 2% environ actuellement).
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